Site Cinéraire

Dans le cadre de l’évolution des pratiques funéraires, la crémation est en constante et rapide évolution. Afin d’y faire face, le législateur a précisé le statut et la destination
des cendres à travers la loi du 19 décembre 2008, qui en application, impose aux
communes et EPCI de plus de 2.000 habitants de disposer, au 1^er Janvier 2013,
non seulement d’un cimetière pour l’inhumation des défunts, mais également d’un
site cinéraire destiné à l’accueil des cendres.

L’objectif du législateur a été de prévenir le dépôt d’urnes cinéraires dans des lieux inappropriés et de mettre fin à certains comportements : cendres dispersées entre divers membres de la famille et en divers lieux, contenues dans des réceptacles non adaptés, et même urnes retrouvées dans des brocantes, voire dans des décharges ….

La loi rappelle les seules destinations possibles et légales pour les cendres d’un défunt :   
- cimetière ou site cinéraire : inhumation dans une sépulture, – dépôt dans un columbarium, – scellement sur un monument funéraire  ou  dispersion dans l’espace aménagé à cet effet.

L’inhumation en pleine nature et ce même dans une propriété privée, ne peut se faire qu’exceptionnellement et sur autorisation préfectorale.

Au-delà de ces considérations de simple éthique vis-à-vis de nos défunts, se posait aussi le problème des recherches généalogiques pour les générations futures !….

VAILHAUQUES est en règle avec la Loi sur ce point.

La Commune a commencé à mener une réflexion sur ce sujet dès 2011 et a pris contact avec divers intervenants et partenaires. Le projet s’est concrétisé en 2012, avec une décision prise en septembre, les travaux intervenant d’octobre à décembre, pour une mise en service au
31 décembre. Hors l’installation des structures par une entreprise spécialisée, l’aménagement des surfaces a été réalisé  par les agents communaux en charge des espaces verts publics, selon les conseils et avec l’assistance de Benoit Moulin, concepteur-paysagiste de Vailhauquès, spécialisé notamment dans la création de « Jardins Secs ».

Le site est implanté dans l’enceinte du Cimetière Neuf – Chemin des Rossignols, immédiatement à gauche de l’entrée, dont la descente vers l’allée centrale commune a été goudronnée.
Le principe retenu pour l’environnement est donc celui d’un « Jardin Sec » recouvert de galets,
semé de plantes ne nécessitant qu’un minimum d’entretien permanent et d’arrosage.